Go Darling

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Nom : Go Darling

Age : 6 ans

Sexe : Hongre

Race : Holstein

Taille : 1m69 au garrot

Caractère

Go Darling est un cheval très appréciable lorsqu'on est un cavalier confirmé. Energique, volontaire, léger et bien dressé, il est tout ce qu'un cavalier peut rêver. Toutefois, Go Darling a beau avoir de nombreuses qualités, il n'en reste pas moins un cheval délicat à monter. Effectivement, l'avoir sous sa selle en revient à manier de la porcelaine. D'une très grande légèreté et d'une très grande sensibilité, il faut surveiller le moindre de nos gestes afin de ne pas le braquer. Car le moindre tiraillement dans la bouche ou le moindre bas de jambe flottant le fait se crisper et se braquer totalement aux demandes de son cavalier. Ayant été habitué à n'être que monté par des cavaliers de niveau élevé, Go Darling ne supporte donc pas la moindre baisse de ' régime '. D'une souplesse et d'un légèreté incroyable, c'est un cheval très confortable et agréable à monter, car son cavalier n'a nullement besoin de le soliciter ou de le porter, que ce soit avec ses jambes ou avec ses bras. De nature gentille, ce n'est pas le genre de cheval qui vous fera des ruades vicieuses. Mais il peut lui arriver de paniquer, mais généralement en raison d'un énorme bruit ; sinon le reste ne le pertube pas, il reste souven de sang froid concentré dans ce qu'il travaille. Très doué au milieu des carrés des Dressage, c'est un cheval qui pourrait avoir un grand avenir dans cette discipline, à condition d'avoir un cavalier tout aussi talentueux et passioné que lui pour l'art des aides.

Cross Vitesse = 85% - Franchise = 70% - Endurance = 70% - Niveau 08/10

Obstacle Respect des barres = 80% - Souplesse = 95% - Maniabilité = 90% - Niveau 08/10

Dressage Légèreté = 100% - Obéissance = 75% - Décontraction = 90% - Niveau 10/10

Niveau préférable : Galop 6

Demi-pension : Aucune

Propriétaire : Académie

#1

Aujourd’hui, c’est mon premier jour à l’Académie ; avant je montais en Italie, mon pays natal. Je suis si fière d’être venue ici, tout est si beau, si grand ! Evidemment, je n’ai pas pu me retenir de tout de suite venir voir Go Darling, l’Holstein que l’on m’a confié cette semaine. Mon professeur m’a assuré que je ne serais pas déçue. D’un côté, il est très dur de me décevoir. J’entre alors dans les écuries, plus précisément, l’allée #2. Je longe les boxes, caressant au passage le chanfrein de chaque équidé.

« Epson, Eudipe, Gibi… Ah! Go Darling. »

Au fond de son box, le grand alezan avait passé sa tête au travers de la petite lucarne. Il semblait paisible, un pied au repos, le souffle rythmé. Je claque de la langue pour le prévenir de ma présence. Mauvaise idée ; Go se réveille brusquement, manquant de se taper la tête contre le haut de la fenêtre. Il recule de quelques pas, et tourne la tête, m’observant ainsi avec un regard intrigué. Je souris, et ouvre lentement la porte de son box. Derrière moi, j’attache la chaîne afin de ne pas être gênée par la porte. Lorsque je faisais mes stages au Haras de la Cense, on m’apprenait toujours qu’il ne fallait pas aborder le cheval, mais le laisser venir à soit ; c’est pour cela que je m’installe bien tranquillement contre la paroi du boxe, les mains derrière le dos.

« Tu n’as pas à avoir peur mon joli, je n’ai encore jamais mangé aucun cheval ! =) »

A la fois méfiant et curieux, Go s’avance, oreilles pointées vers moi. Une étrange sensation m’envahit. Une sensation de plaisir. J’aime être avec les chevaux, c’est comme si je me sentais libre avec eux. Il commence à sentir mon polo, plus vient me souffler dans le coup, puis sur le visage. J’esquisse un petit rire nerveux, sous l’effet de son souffle chaud, chatouilleux. Il semble détendu. Doucement, je lui caresse le chanfrein, descends vers l’encolure. J’avance tranquillement, faisant glisser ma main sur son dos, jusqu’au haut de sa queue, où je laisse mes doigts s’entremêler avec son crin. Il m’observe, avec un petit regard innocent. Je ne peux lui résister.
Je reviens vers lui, et bizarrement il commence à mordiller la poche de mon pantalon.

« Coquin, je vois que tu ne perds pas de temps toi ! »

Je sors de cette poche deux sucres roux, je sais que les chevaux adorent ça. Ni une ni deux, il les engloutit comme si de rien était. Je reste là à le câliner, à lui parler encore quelques minutes, puis il est temps de faire un peu plus connaissance.
Par-dessus la chaîne, j’attrape mon licol en cuir. Je le lui présente, il l’accepte. Délicatement je passe celui-ci par-dessus ses oreilles. Il ne semble pas trop dérangé par celui-ci. Je l’attache alors à l’un des barreaux de son box, le laissant à l’intérieur. L’espace de quelques secondes, je me retourne pour prendre ma boîte de pansage.

« Hey ! Tu ne serais pas un peu filou par hasard ? Laisse-moi cette longe tranquille, elle ne t’a rien fait de mal ! »

Il mâchouille comme si de rien était sa longe, essayant de la détacher. Je lui donne une petite tape sur les naseaux, chose qu’il n’apprécie pas. Il lève la tête brutalement, manquant de me bousculer. Il semble assez susceptible. J’aime les chevaux qui ont besoin de se faire respecter. Je sors alors mon étrille, afin de commencer un bon pansage relaxant. Il semble se détendre sous l’effet des mouvements circulaires contre sa peau. Il baisse la tête, fermant à moitié ses paupières.
Je prends mon temps, savourant chaque instant passé avec Go Darling. Vous croyez au coup de foudre ? Moi j’y crois, surtout lorsqu’il s’agit d’un cheval. Quelques minutes plus tard, me voilà le dos baissé, lui montrant mes fesses ^^ Son antérieur gauche entre les mains, il s’amusait à le faire peser, chose que je n’aime pas chez un cheval. Je lui fais tout de suite remarquer, afin qu’une relation de supériorité s’installe dès maintenant entre nous deux : je suis le maître, et bien que je le respecte, il doit me respecter et accepter mes ordres. Lentement je fais peser mon corps contre son épaule, le déséquilibrant vers la droite ; ainsi il doit mettre tout son poids sur son antérieur droit afin de ne pas chuter.

« Voilà, reste tranquille, je n’en ais plus pour longtemps. »

Après avoir terminé les 4 sabots, je m’attaque à ses crins en pagaille. Depuis quand n’ont-il pas été démêlés ?! Depuis assez longtemps pour que j’y passe 10min… La lotion démêlante dans la main gauche et le peigne dans le main droite, je brosse avec force et délicatesse sa crinière, puis sa queue.
* Il mériterait qu’on lui égalise un peu tout ça…*
Après 30min passées sur son pansage, le voilà reluisant de beauté. J’admire mon travail et la délicatesse des formes de Go Darling. Il est bien musclé de l’arrière main, et possède un poitrail bien en avant et rondelet. Je sorts mon petit pot d’élastiques noirs que je dépose dans sa mangeoire, et attrape le marche pieds devant son boxe. Tout en marmonnant quelques paroles de chanson, je me hisse au niveau du haut de son encolure, et fourre quelques élastiques autour de mon petit doigt. Tranquillement j’entame de le pionter, petit plaisir de cavalière =)
Lorsque j’ai terminé, je range mon bazar et récompense la gentillesse de Go par un sucre.

« Aller hop, on va seller tout ça ! »

J’attrape mon filet et l’harnache. Je lui ôte les rênes, car pour faire connaissance, rien de tel qu’une petite séance de longe. Je pose mon tapis ainsi que mon surfaix par-dessus celui-ci. Je sangle bien, puis je prends un élastique, au cas où Go Darling serait assez… tête en l’air O_o Après cela, je lui mets des cloches aux antérieurs, et attache la longe de travail en Colbert le long de son filet. Après avoir vérifié son harnachement, je sors du boxe, bien décidé à passé un bon moment.

Nous revoilà après une bonne séance de longe. Go Darling transpire à grosses gouttes, et semble épuisé. C’est bon signe ! Je le rentre au box, refermant la chaîne derrière moi. Tranquillement je lui enlève le surfaix et le tapis, les cloches puis enfin le filet. Je le rattache au licol, et attrape mon bouchon ainsi que mon époussette. Délicatement je lui enlève le plus gros de la sueur grasse au bout de tisser que je passe en faisant des petits cercles. Je brosse ensuite à contresens de son poil, afin que celui-ci sèche plus rapidement. L’alezan est tête basse, les yeux mi-clos.

« Oulala, mais c’est que ça t’a vraiment fatiguée ces ¾ d’heure de travail gros ! »

Je souris avec une pointe de gentille moquerie, puis commence à lui curer les sabots. A côté de moi, le pot de graisse ouvert, faisant échapper cette odeur peu agréable. Je me dépêche tout en m’appliquant de lui curer puis graisser chaque sabot. Il ne rechigne pas, à vrai dire, il semble trop fatigué pour cela. Lorsque j’ai terminé, je passe à sa crinière. Je lui enlève chaque pion un par un, puis brosse délicatement la crinière devenue ondulée. Un peu coup de peigne aux crins de la queue, puis un petit coup d’éponge pour nettoyer les yeux de Go Darling. Il ne réagit même pas.
Je me dépêche alors de retourner à la sellerie chercher ma couverture séchante.

« Me revoilà ! »

De retour dans son boxe, je retrouve le filou en train de fouiller dans ma boîte. Il était à deux doigts de trouver les carottes ! =) Je m’empresse de lui relever la tête et de refermer la caisse. Je lui pose alors doucement la couverture, observant chacune de ses réactions. Il est intrigué, mais pas inquiet. Lorsque tout cela est en place, je lui sors une carotte. Cependant, je vais faire durer le plaisir. Je fais passer la carotte d’une main à l’autre, l’incitant à deviner dans laquelle elle est. Jeu idiot, puisqu’un cheval a un bon odorat, surtout lorsqu’il s’agit de friandises ^^
Je lui enlève alors le filet et sors toutes mes affaires. Je passe encore quelques minutes à la câliner, puis referme la porte du box. Je prends toutes mes affaires, et rentre à la sellerie contente de moi, et de lui bien sûr !

« A demain mon grand! »

#2

Une nouvelle journée commence pour moi, l’occasion de faire encore un peu plus connaissance avec Go Darling. Encore un peu fatiguée de ma journée d’hier, je garde les yeux ouverts, ambitieuse de prouver de quoi je suis capable. C’est avec une démarche de vainqueur que j’entre dans les écuries en direction de la sellerie. Là j’y prends toutes mes affaires nécessaires au pansage et à la petite séance de dressage qui nous attend. Je fourre quelques friandises dans ma poche, et me dirige, tout sourire, vers le box de l’alezan. Comme à son habitude, je le trouve observant l’extérieur, la tête passée au travers de la lucarne. Silencieusement je dépose mes affaires, et discrètement j’entre dans le box. Non loin l’idée de le surprendre, mais c’est une petite farce, en gage des idioties qu’il m’a fait hier.
Lorsque j’arrive à son niveau, j’entends son souffle léger et plutôt lent. J’estime donc qu’il est à moitié dans les vaps ! Sournoisement, je lui pince le pli de la fesse, ce qui le fait à peine réagir. Il tourne lacement la tête vers moi, presque inconscient. Je rigole, amusée de cette réaction si… vive.

« Et bien mon gros, encore épuisé d’avoir fait des cercles pendant ¾ d’heures ? »

Tranquillement je remonte jusqu’à son épaule contre laquelle je m’appuie sans y mettre tout mon poids. Le grand alezan commence sans plus tarder à chercher les sucres dans ma poche. Avec amusement, je lui tape sur les naseaux de mon index, en faisant quelques petits bruitages mécontents : « Tttt, tttt, tttt… ». Cependant, il n’a pas perdu la main, et c’est lorsque je commence à détacher sa couverture séchante qu’il s’empresse de revenir à l’attaque. « Roooooh, mais tu vas arrêter oui ou non ?! » Sans plus tarder, je lui cède un sucre, histoire qu’il me laisse tranquille. Il repasse alors la tête au travers de sa fenêtre, satisfait de lui-même.
La couverture enlevée, je la plie en 4 et la pose sur la porte du box. Je coince celle-ci contre la paroi, et attache la chaîne pour être plus à l’aise et avoir donc plus facilement accès à mon matériel. J’en profite alors pour rentrer ma boîte et attraper mon licol en cuir. Par la gauche, je reviens au niveau de son épaule. Je me faufile entre le mur et son poitrail, et exerce un mouvement de recul afin qu’il se détache de son paysage qu’il apprécie tant.

« Aller mon grand, il est temps de se faire tout beau ^^ »

Je lui passe le licol et file l’attacher à l’un des barreaux du box, le laissant à l’intérieur. J’entame alors un pansage dynamique et relaxant, espérant le mettre en confiance. Il ne se débat pas, ni pour les différentes brosses, ni pour les sabots, qu’il me donne facilement. Cependant, il faut bien qu’il me charrie, il choisit donc de bouger la tête de gauche à droite lorsque j’essaie désespérément de le pionter. Et oui, je n’ai guère d’autres possibilités vu la longueur de sa crinière… Du haut de mon petit tabouret, j’en bave pour garder mon équilibre, et surtout réussir à faire des tresses convenables et pas trop tordues. Malheureusement, la chance ne me sourit pas, et lorsqu’il a donné un coup de tête de mon côté, je fut poussée, déséquilibré et je suis tombée sur les fesses.

« Aouch !! Non mais ça ne va pas la tête ? Tu te crois où ?! »

Je ne lève jamais la main sur un cheval, je me contente donc de l’attacher le plus court possible au barreau, sans cesser de lui rappeler qu’il est dangereux de faire ce genre de choses. Je repris alors mon toilettage, restant sur mes gardes. Il s’est peu à peu calmé, sentant que s’il bougeait, il lui arrivait des problèmes.
Lorsque j’ai enfin terminé de le panser, j’attrape ma bride pendue au crochet devant le box, détache son licol et la lui passe, sans qu’il ne bouge d’un poil. Il s’est miraculeusement adouci. Je le caresse, lui demandant de me pardonner. J’enchaîne par lui poser des bandes de travail bleues ainsi que ses cloches noires aux antérieurs, puis par le seller. Tapis de dressage bleu marine, petit amortisseur pour le bien être de son dos, et enfin ma selle de dressage. Un vrai cheval de concours =)

« Aller, après quelques péripéties on va passer aux choses sérieuses mon gros ! »

Je range un peu mon bazar devant la porte du box, attrape ma bombe et mon stick sans oublier de mettre mes éperons, et pars vers la carrière de dressage. J’en bave un peu, l’alezan s’amusant à s’arrêter tous les 2 mètres : on aurait dit une débutante tirant à bout de bras sur les rênes de sa mule =P

Après une bonne heure de travail, nous rentrons aux écuries, tous deux fatigués. Nous retournons au box afin de desseller tout ça. Je lui enlève la bride que j’accroche au crochet du box, et lui passe son licol. Je lui ôte ensuite la selle et le tapis, que je pose devant le box. Je termine par lui enlever les bandes de travail et les cloches. J’entame alors un bon pansage.

« Aller mon grand, on va sécher tout ça =) »

J’attrape mon époussette et mon bouchon dur. Avec l’époussette j’effectue des mouvements circulaires afin d’enlever le plus gros de la sueur, puis avec le bouchon je brosse à rebrousse poil. Lorsque j’ai terminé, j’attrape le petit tabouret pour le dépionter. Il est calme, presque endormis. Je profite de cette sereinement pour égaliser un peu les crins de sa crinières avec mes ciseaux. Je termine par lui faire les pieds, qu’il me donne assez difficilement. L’alezan ne semble pas bien réagir, et laisse planté son sabot au sol, presque encré dans celui-ci. Je mets tout mon poids sur son épaule ou sur sa cuisse pour le déséquilibrer. Je cure les sabots puis les graisse.

« Bien mon beau, reste calme… »

Je sors jusqu’à mon casier pour prendre ma couverture séchante bleue ainsi que mes bandes de repos. J’en profite pour déjà ranger mon matériel.
Je retourne au box où je lui pose les bandes de repos et la couverture séchante. Je le détache, lui enlève le licol et pose tout ça devant le box. J’attrape une carotte qu’il engloutis ni une ni deux. Je ne tarde pas trop, il est temps pour lui de faire la sieste ^^ Je m’en vais, refermant derrière moi la porte du box.

« A demain Darling ! »

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