Pébalia JPP

Nom : Pébalia JPP

Age : 6 ans

Sexe : Jument

Race : Hanovrien

Taille : 1m70 au garrot

Un peu perdue dans ces nouvelles écuries, j'erre dans les allées à la recherche du cheval que l'on m'a confié. Passant plusieurs fois au même endroit, je remarque enfin la jolie plaque en cuivre indiquant le nom de ma monture.
Jettant un coup d'oeil au travers des barreaux de son box, je claque de la langue pour avertir la jument de ma présence. Celle-ci sort aussitôt la tête, quémandant une caresse qui ne tarde pas à être donnée.
J'ouvre la porte du box, armée de mon licol, et entre franchement en direction de la tête Pébalia. Tout en lui murmurant des mots doux à l'oreille, je me place derrière sa tête, l'épaule collée contre son encolure, et je lui présente le licol dans lequel elle glisse gentiment sa tête.
Juste avant de sortir du box, tout en tenant la corde, je sors mon cure-pied et entreprends de lui nettoyer le surplus de crottin de ses fourchettes.

Une fois ma tâche accomplie et la jument attachée à l'anneau devant son box, je retire la couverture que je replie soigneusement. Bien entendu, l'écurie est encore chaude, et les portes sont refermées.
Je sors l'étrille en caoutchouc de ma caisse pour lui masser les muscles de l'encolure, des épaules et de la croupe. La jument semble apprécier ça, les oreilles attentives à mes mouvements, le postérieur en position de repos.
La brosse en chiendent dure dans la main, je frotte vigoureusement les plus grosses tâches sur la robe pour en retirer le maximum de crasse, le reste étant retiré plus tard par le chiendent plus doux.
Equipée de la grande brosse douce dans la main droite et de mon étrille en caoutchouc dans la main gauche, j'entreprend le dépoussiérage complet de la brave jument, qui, un peu impatiente sans doute, remue un peu, sans doute pour me rappeler qu'elle s'ennuie.
"Doucement ma jolie, ne t'inquiète pas, on va sortir, mais d'abord il est préférable que nous fassions connaissance autour d'une brosse ou deux..."
Et tout en continuant de lui parler, j'effectue des mouvement de brosse à rebrousse poils, puis dans le bon sens. Entre chaque paire de coup de brosse, je la frotte à l'étrille pour retirer l'excédent de poussière et repars à la chasse de la moindre saleté.
Pour la crinière, un simple coup de peigne suffit, la main en dessous pour éviter de griffer la peau de Pébalia. Je prends ensuite l'étrille en plastique et la brosse en chiendent la plus dure pour m'attaquer à la queue. Une partie dans la main gauche, je laisse glisser quelques mèches que je brosse énergiquement pour en retirer les brins de paille et les noeuds.
Suffisamment satisfaite, je fignole un peu en passant un petit coup de chiffon légèrement humide sur les poils, pour éviter que la poussière ne se redépose. Puis, avec l'éponge humide, je débarrasse les yeux et les naseaux de ma monture de toutes les petites saletés qui la gêne.

Je sors mes protections en néoprène pour l'en équiper. Je n'ai pas envie de sortir les bandes, je suis un peu flemmarde sur les bords [avec des bords très larges]
Il ne me reste plus qu'à seller et brider la jument avant de partir. Je pose le filet sur son crochet, tandis que je m'avance vers ma monture avec la selle. Par un mouvement souple, je dépose délicatement la selle et vérifie que le tapis ne se soit pas replié dessous ni ne risque de blesser le garot avant de sangler de quelques trous.
Les rênes passées par-dessus l'encolure et le licol transformé en licou, j'affronte l'étape la plus difficile: mettre le filet. Le cuir dans la main droite et le mors dans la gauche, je présente le filet à la jument, aidée d'une friandise dans la main du mors. Comprenant parfaitement les réticences d'un cheval à prendre ce vilain morceau de métal dans la bouche, je n'ai pas oublié de le réchauffer dans ma main au préalable. [c'est des trucs tout c** que souvent on oublie de penser...]
Le couvre-rein bien ajusté, la jument n'attend plus que moi.

"Aujourd'hui on commencera par une petite reprise de plat, l'obstacle ce sera pour plus tard, je ne te connais pas encore assez bien..."
Je ramasse ma bombe, enfile mes gants et glisse ma petite cravache dans ma botte avant de détacher Pébalia et de l'emmener dans le manège.

Maintenant que je sais où trouver le box de Pébalia, je m'engage dans l'allée correspondante, tout en frissonnant à cause du temps.

"Coucou ma toute belle! Comment tu te sens aujourd'hui?"

La jument, très accueillante sors la tête et cherche du bout du nez une friandise à grapiller. Je lui caresse longuement l'encolure avant de pénétrer dans son box et de lui curer les sabots. Un peu curieuse, et sans doute joueuse, la jument me regarde faire en mordillant le bas de ma veste.

"Hephep, moi aussi j'ai froid alors me pique pas ma veste tu seras gentille..."
Je la repousse gentiment et je prends le licol pour le lui passer. Bien élevée, la jument se laisse faire et baisse la tête pour que je boucler la lanière en nylon. Je réfléchis à mon programme tout en défaisant la boucle avant de sa couverture.
Je replie la moitié de sa couverture pour pouvoir étriller et brosser la jument. Ça me fait un peu mal au coeur de devoir lui retirer cette protection contre le froid, mais il faut bien que je la prépare. Je passe l'étrille sur son épaule toute chaude et continue rapidement avec les brosses jusque sur une partie de son dos, puis je replace la couverture dans sa position initiale.
Je plie la seconde moitié de la couverture et effectue un rapide pansage de la croupe et du reste du dos avant de la reposer et de partir chercher mon harnachement.

"Bon, aujourd'hui on va faire quelques barres puisque tu as quelques difficultés apparemment... Prépare-toi donc à me sentir crispée à l'abord..."
Je lui place correctement les protections en néoprène aux antérieurs et aux postérieurs, ni trop lâches ni trop serrées, puis les cloches. Je prends la chabraque et la pose sur son dos doucement, vite suivie par l'amortisseur et la selle. Je vérifie que tout est bien positionné et que rien ne risque de la blesser avant de mettre le couvre-rein imperméable et de prendre le filet.

"Il fait froid aujourd'hui, hein? Sois gentille, même si le vent te souffle de faire des bêtises, je ne veux pas me retrouver par-terre... Tu seras un amour si tout se passe bien"
Tout en lui parlant, j'ai retiré mes gants et je réchauffe le métal glacé de son mors avant d'oser le lui mettre. Lorsque je juge qu'il est suffisamment tiède pour ne pas la choquer, je le lui présente accompagné d'un bouchon à la pomme et la jument l'accepte sans broncher. J'ajuste correctement la sous-gorge et la muserolle avant de me préparer à monter.
Je mets ma bombe, mes gants [le plus important par ce temps...] et je glisse ma cravache dans ma botte gauche, avant de glisser quelques bouchons dans mes poches.

"Allez, direction la carrière de saut!"